Hein de son pseudonyme, commence son parcours artistique par le graffiti à Nantes dans les années 2000 puis il s’installe à Montpellier après des études d’arts graphiques. Il développe son univers en s’ouvrant à de nouveaux médias comme l’illustration et l’impression 3D. Il présentera sa première exposition personnelle en 2015
Ce qui m’a percuté en regardant les scènes qu’il représente, c’est le sarcasme de ses “projections” du monde. En effet, les thèmes de la chasse, de la pollution ou encore du réchauffement climatique sont représentés avec un oeil acerbe. La société est critiquée et il nous fait réfléchir à des sujets importants avec élégance et subtilité. Pour ce faire, il joue avec les échelles, les décors miniatures et des aplats de couleur percutants. On y retrouve très souvent son personnage en combinaison qu’il modélise et imprime en 3D.
René Galassi a commencé la peinture tardivement, cependant il a toujours eu besoin d’exprimer ses émotions liées à l’étrangeté de ses rapports au monde. Il ne fréquentera jamais d’école artistique, bien qu’il se sente toujours attiré par l’art, inconsciemment inaccessible.De sa famille d’ébénistes, il hérite d’une aisance pour le travail manuel . Il apprécie particulièrement la beauté du travail bien fait et se rend compte progressivement que seule une activité liée au domaine de l’art pourra lui convenir.
C’est Henri Baviera qui l’initie et le fait travailler à ses côtés en qualité de pressier en taille douce. En 1999, il suit des cours de gravure et en 2001 il ouvre son propre atelier. Il se dirige ensuite vers la création de toiles où se mélanges terres, argiles, feuilles d’or, ocres. Son matériau de prédilection est le papier des gravures qu’il courbe et coupe pour recréer les contorsions de la nature.
Ce qui m’a tout de suite frappé, c’est le jeu de texture et de matière. Les oeuvres prennent vie et évoluent avec la lumière. Le minimalisme et les aplats de couleurs rendent les toiles percutantes.